PROTECTION DES FORÊTS PRIMAIRES ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
L'HÉVÉA DE THAÏLANDE
L’Hévéa est un arbre de plantation, exploité pendant 15 à 25 ans pour la production du latex (caoutchouc naturel).
Pendant très longtemps l’arbre était incinéré lorsqu’il cessait de produire le latex, entraînant des conséquences sur la santé et l’environnement.
Cet arbre est depuis plus de 10 ans recyclé pour la fabrication des meubles.
Cette nouvelle utilisation contribue à limiter les émissions de CO2 résultant de sa combustion dans l'atmosphère et participe à la protection des forêts primaires.
Ce bois exotique éco-certifié, est issu d'une gestion durable des forêts et du recyclage des arbres à caoutchouc !
Coupé après 20 ans d’exploitation en moyenne, l’hévéa, arrivé à sa maturité fournit ainsi un bois parfaitement stable pour la fabrication des meubles.
Sa densité proche de celle du Teck, en fait un bois idéal pour la réalisation de meubles en bois massif.
La qualité de leur fabrication s'inscrit dans une démarche de développement et de consommation durable.
LE TECK D'INDONÉSIE
Les plantations sont contrôlées par le gouvernement Indonésien, et gérées par l'organisme PERUM PERHUTANI.
Cet organisme a obtenu en juin 2009 la certification FSC (Forest Stewardship Council) pour ses forêts de plantation de Teck.
Le Teck (tectona grandis) n'est pas un arbre endémique de l'Indonésie, les premières plantations remontent au VIIe siècle, avec un développement important à partir du XVIIe siècle.
L'arbre peut atteindre une hauteur de 30 mètres et son tronc un diamètre de 1,50 m.
Il contient une résine riche en huile naturelle qui le rend extrêmement résistant aux agressions climatiques, et tout particulièrement à l'humidité.
Il ne peut pas être attaqué par les insectes, même par les insectes xylophages comme les termites.
Il possède un grain serré et fin très apprécié en ébénisterie.L'utilisation de bois de plantation permet d'éviter les coupes d'arbres dans les forêts primaires.
Les plantations d'arbres piègent le carbone rejeté dans l'atmosphère par les activités humaines et contribuent à l'amélioration du climat.
Les programmes de plantation procurent des emplois directs aux populations autochtones, en leur garantissant un revenu, et de nombreux emplois dans toute la chaîne de transformation de la matière première.
C'est tout particulièrement le cas dans la fabrication des meubles, tradition ancestrale en Indonésie,.qui permet de faire vivre de nombreuses familles au cœur de cette tradition d'artisans ébénistes.
Le teck et l'hévéa utilisés pour nos meubles proviennent de forêts de plantation.
LE BAMBOU
Une fonction écologique et économique de première importance.
L'utilisation du Bambou dans les meubles représente une alternative à la déforestation, elle contribue à la préservation du patrimoine forestier et au développement durable.La diminution de la couverture végétale entraînée par la déforestation, entraîne l'érosion des sols et l'avancée des déserts. La croissance rapide du bambou permet de combattre ces phénomènes. Cette plante est particulièrement efficace pour protéger les rives des fleuves et les pentes des collines de l'érosion.
Dans de nombreuses régions, le bambou prolifère dans des zones exposées qu'il protège, et favorise des microclimats propices à la régénération des forêts tropicales.
Le bambou est une graminée qui a l'apparence d'un arbre, on en dénombre plus de 1000 espèces, répandues principalement dans les zones tropicales, et subtropicales.
Cette plante est certainement la championne de la croissance rapide, puisqu'elle peut prendre jusqu'à un mètre en 24h, pour l'espèce la plus rapide. Les espèces importantes sur le plan commercial atteignent habituellement la maturité en quatre à cinq ans. Des récoltes multiples sont par la suite possibles tous les deux ans, pendant plus de 100 ans pour certaines espèces, et indéfiniment pour d'autres.
Le bambou est également au premier plan pour la production de biomasse, puisqu'il en fournit jusqu'à 40 tonnes par hectare et par an, dans des peuplements sous aménagement. On estime qu'environ un quart de la biomasse dans les régions tropicales, et un cinquième dans les régions subtropicales, proviennent du bambou.
La tige du bambou, qui est la partie la plus importante, économiquement parlant, de la plante, peut atteindre et dépasser 40 m.
Ses propriétés physiques exceptionnelles, Sa légèreté et ses caractéristiques d'élasticité et de rupture élevés font du bambou un matériau idéal pour la construction de maisons dans les zones exposées à des calamités naturelles, comme les tremblements de terre et les ouragans.
Le bambou a une résistance à la traction plus grande que l'acier.
Élément de construction très répandu en Asie, le bambou trouve de nombreuses applications dans les objets de la vie courante ; de la pâte à papier à l'architecture, en passant par la décoration et l'ameublement, jusqu'à l'horticulture et l'alimentation, il procure ainsi des millions d'emplois et soutient des secteurs clés de l'économie.
Ces qualités écologiques, économiques et esthétiques en font une matière première résolument tournée vers l'avenir.
Le bambou peut naturellement se fissurer, il n’y a pas grand-chose à faire… Vous pouvez éventuellement poser une ligature mais ce n’est pas forcément nécessaire. Le bambou reste néanmoins solide.
Le bambou est un produit naturel et vivant, il y a souvent des fissures qui apparaîtront uniquement verticalement.
Elles peuvent s’élargir et de nouveau rétrécir en fonction de la température, de l’humidité de votre intérieur. Le bambou est sensible aux variations d’hydrométrie.
Pour limiter le phénomène, il est indispensable de suivre les conseils ci-dessous :
« au-delà de 19°, prévoyez des saturateurs d'eau sur vos radiateurs et ne placez pas vos meubles à proximité de sources de chaleur directe ; les changements de température et d’hydrométrie peuvent provoquer déformations et altérations »